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Changements législatifs à venir
L’Assemblée fédérale a décidé d’adapter la loi sur la protection de l’environnement (LPE), notamment en ce qui concerne le bruit. Les modifications visent à faciliter considérablement sous certaines conditions l’obtention d’un permis de construire dans les zones exposées au bruit. L’objectif initial était de permettre une densification judicieuse vers l’intérieur, qui semble nécessaire au vu de la pénurie de logements. Jusqu’à présent, les valeurs limites d’immissions (VLI) devaient être respectées pour toutes les fenêtre de locaux à usage sensible au bruit. Lorsque ce n’était pas le cas, un permis de construire ne pouvait être accordé que si toutes les mesures de protection contre le bruit avaient été épuisées, s’il existait un intérêt prépondérant à construire et si l’autorité cantonale donnait son accord. Selon la nouvelle législation, les VLI ne doivent être respectées que dans certains cas. Si, par exemple, des aérations mécaniques et/ou des systèmes de refroidissement sont installés, les exigences en matière de protection contre le bruit aux fenêtres ouvertes sont partiellement, voire totalement, supprimées.
Conséquences du bruit sur la santé
Indépendamment des exigences légales, le corps humain réagit aux bruits gênants en libérant des hormones de stress – que la personne concernée se sente gênée ou non, et le corps ne peut pas s’y habituer. Si le stress est permanent, il peut avoir des conséquences néfastes sur la santé : Hypertension, infarctus, troubles du sommeil, manque de concentration, dépression, agressivité et diabète sont autant d’effets possibles sur la santé en raison d’un état de stress et d’alarme permanent.
Selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), environ 500 décès par an en Suisse dus à des maladies cardio-vasculaires sont imputables à l’effet du bruit de la circulation. Il entraîne en outre environ 2’500 cas de diabète par an et d’autres maladies, psychiques par exemple. En résumé, la population suisse perd chaque année environ 70’000 années de vie en bonne santé (DALY) à cause du bruit.
Le trafic tue aussi par son bruit. Le calme fait du bien – au coeur aussi.
Le calme fait du bien
Lorsque l’élément déclencheur (le bruit) disparaît, les symptômes de stress disparaissent également. Le calme peut donc être considéré comme une ressource naturelle qui doit être protégée. Dans le contexte de la densification, il convient donc de trouver un bon équilibre entre la santé des personnes concernées et la disponibilité de surfaces constructibles.
Nous vous aidons volontiers à concevoir vos projets de construction de manière à ce que non seulement les exigences légales soient remplies, mais que la santé des futurs habitants soit également prise en compte. Le calme augmente non seulement le bien-être, mais aussi la valeur du bien immobilier.
